Droit de Réponse du PDG au Parti Socialiste Francais

Publié le par pdgchine.over-blog.org

 
Quelques jours après la tenue du scrutin législatif au Gabon, le Parti Socialiste Français qui n’a pas dépêché une équipe sur le terrain s’est engagé à critiquer son organisation. Et pourtant, une élection qui s’est déroulée dans le calme absolu, en témoignent les rapports des observateurs nationaux et internationaux. Face à cette situation et pour rétablir la vérité, le Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), par  le biais de son Porte parole, a réagi dans un communiqué parvenu à notre Fédération. Voici les détails :
Dans une intervention parue sur son site officiel le jeudi 22 décembre 2011, soit cinq jour après la tenue du scrutin du 17 décembre 2011, le Parti Socialiste Français se fait une appréciation des élections législatives au généralement, de la situation politique actuelle du pays.
Avant de réagir, nos amis socialistes ne semblent pas avoir pris connaissance des rapports des observateurs nationaux et internationaux qui ont conclu que les élections législatives du 17 décembre au Gabon étaient <<Juste, libres et crédibles>>.
La victoire du P.D.G se justifie principalement par le pragmatisme des gabonais qui apprécient très favorablement l’action qu’a engagée, en deux ans, le P résident de la Ali BONGO ONDIMBA. Ils se sont résolus à l’encourager par un soutien franc en lui donnant une majorité confortable à l’Assemblée Nationale, afin qu’il concrétise sans manigance politicienne son projet de développement du Gabon.
La solidarité des cadres du parti et la discipline des militants ont largement contribué à cette prise de conscience par les électeurs.
Les tergiversations des candidats tardifs et de surcroît l’absence de certains membres de l’opposition ne pouvaient qu’amplifier la victoire du seul parti présentant un projet et un programme.
Nous ne voulons pas croire que le parti socialiste français encourage le non respect de la loi fondamentale en prônant le report des élections au delà des délais constitutionnels. Ce serait le comble, à un moment où des dirigeants africains qui modifient la constitution de leur pays pour se présenter provoquent un tollé. L’abstention est un phénomène sociétal corollaire à la démocratie auquel n’échappent ni le Gabon ni la France et dont nous nous engageons à rechercher les causes et les remèdes.
Se baser dessus pour jeter le discrédit sur le dernier scrutin consisterais à renier les précédentes victoires des actuels opposants et à créditer ceux-ci d’un d’un résultat de moins de 5%, correspondant au différentiel entre le taux de participation des élections législatives de 2006 , soit 38, 9% et celui des élections du 17 décembre, à savoir 34, 28%.

Ainsi, avec untaux de participation de 13,91% au scrutin partiel de 2010 au cours duquel Monsieur EYEGHE NDONG, ancien Premier Ministre et ténor de l’opposition actuelle a-t-il-mérité sa victoire ou pas ?
Tout comme le Président Ali BONGO ONDIMBA qui l’a réitéré à plusieurs occasions, le PDG reste ouvert à la discussion avec tous les partis qui veulent apporter leur contribution à l’édification du Gabon. Avec leurs sympathisants extérieurs éventuels aussi, s’ils le désirent.
A cet effet, plutôt que de s’aligner dans les rangs de ceux qui ont cru faire de l’abstention, une preuve de discrédit du pouvoir et du système politique Gabonais, le Parti Socialiste Français ferait mieux de conseiller à ses homologues de l’opposition Gabonaise de rester légalistes, démocrates et républicains.
Au lieu de nous ramener au débat suranné et stérile de la contestation de l’élection présidentielle de 2009, sachez que le Gabon, reconnu comme un modèle de la stabilité politique dans le continent, n’est pas en guerre. Les institutions de la Républiques fonctionnent depuis l’accession à la magistrature suprême du Président de la République, Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA.
La croissance économique est plein essor, d’où l’attrait de nombreux investisseurs étrangers. Si on aime le Gabon et nous avons la faiblesse de penser que c’est le cas du Parti socialiste, on doit accompagner et non compromettre ce processus.
Quant à <<la timidité des actions de l’Union européenne et de la France>> décriée par le Parti Socialiste, nous ne voulons pas nous immiscer dans des querelles intestines entre prétendants au trône dans l’hexagone, à l’aube d’une échéance électorale périlleuse pour certains .
D’ores et déjà bon vent et meilleurs vœux pour le nouvel an 2012.
Très cordialement
Libreville, le 26 Décembre 2011
Le porte parole
Charles MVE ELLAH
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