La politique de l’émergence au prisme du 51e anniversaire de l’indépendance.

Publié le par pdgchine.over-blog.org

zicoLa commémoration de notre fête nationale est toujours une occasion de joie, de légitime fierté et de communion au sein de notre vaillant peuple. C’est animé de ces sentiments que je viens à vous pour que nous regardions ensemble ce qui suit.


17 août 1960 – 17 août 2011, voici cinquante-et-un ans que notre cher pays a accédé à la souveraineté internationale. Je saisis cette opportunité pour saluer respectueusement la mémoire des Pères de l’indépendance de notre Nation.

En ces moments d’allégresse, j’ai une pieuse pensée pour tous les illustres serviteurs de notre Patrie qui ont rejoint la maison du Père Créateur. La meilleure manière pour nous de nous souvenir d’eux est de rendre impérissables les modèles et les valeurs qu’ils avaient incarnés.

A toute la communauté gabonaise de Chine dont les pensées convergent en ce moment vers la Patrie commune, je leur dis bonne fête et leur demande d’être toujours de dignes représentants de notre pays à en Chine dans l’optique de rentrer dans le marché de l’estime chinoise.

La fête de l’indépendance cette année intervient dans un contexte marqué par d’importants évènements que notre peuple a vécus et continuera de vivre tout au long de cette année.

Le peuple gabonais a en effet surpris l’opinion internationale par son comportement digne et exemplaire à l’occasion du scrutin présidentiel de 2009.

Grâce à la contribution de tous, la raison l’a emporté sur la passion, ce qui démontre une fois encore combien est grand et élogieux le génie gabonais.

Dieu Tout Puissant nous a épargné de l’intolérance et de la violence qui auraient pu mettre en péril la marche courageuse de notre nation vers le progrès et la modernité. En votre nom à tous, je voudrais rendre grâce au Père de l’humanité, Créateur du ciel et de la terre pour ses multiples bienfaits et ses bénédictions dont Il ne cesse de combler le peuple gabonais.

La fête de l’indépendance réveille en nous le souvenir de notre intelligentsia et le respect que nous devons à nos dirigeants qui ont marqué l’histoire de notre République à l’occasion des fonctions suprêmes qu’ils ont exercées à la tête de notre Etat.

J’exprime ma profonde gratitude à nos partenaires au développement pour leur précieux concours aux efforts de construction de notre nation et de renforcement de sa démocratie. Je voudrais savoir pouvoir compter sur leur constante sollicitude pour consolider les bases d’un Etat prospère qui offre aux populations les conditions d’une vie meilleure.

La construction de notre pays après cinquante-et-un ans d’indépendance nous interpelle tant il reste à faire, car l’édification d’une nation est une œuvre de longue haleine ce qui nécessite de nous beaucoup d’engagement, de détermination, d’ardeur au travail et de sacrifice.

Ainsi, après la célébration du cinquantenaire de notre indépendance l’année dernière, nous sommes plus que jamais conscients et convaincus qu’à cet âge de maturité nous devons tourner une nouvelle page de notre marche vers l’édification d’une nation unie, paisible, libre, démocratique, mieux gouvernée et prospère.

De même, l’heure est maintenant venue de faire du prochain demi-siècle, une ère de renouveau économique.

Pour y parvenir, le gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat s’est engagé dans des réformes structurelles tous azimuts.

La construction d’infrastructures est en effet une nécessité pour soutenir toute dynamique de développement accéléré qu’il s’agisse de route, d’autoroute, d’un second port en eau profonde, du chemin de fer, de ports secs, d’aéroports, de transports fluvio-lagunaires, de logements pour tous. C’est pourquoi en relation avec le secteur privé et dans le cadre d’un partenariat public-privé, le gouvernement doit soutenir le projet d’épine dorsale de développement intégré de l’économie gabonaise visant à construire une véritable chaîne de transport au service de l’économie nationale et de l’économie sous-régionale.

Aussi, l’équipement du pays en infrastructures énergétique, hydraulique et de télécommunications devra-t-il être renforcé.

Comme vous en conviendrez avec moi, toutes ces actions ne peuvent être bien menées que par des hommes et des femmes déterminés, animés d’une intégrité morale irréprochable et d’un amour remarquable de la patrie. Voilà pourquoi le gouvernement sous l’égide du Chef de l’Etat dans le contexte de l’émergence doit poursuivre ses efforts de renforcement des ressources humaines à tous les niveaux du système éducatif. C’est la raison qui m’amène à appeler sans cesse à la refondation de notre République parce qu’à l’évidence, nos valeurs éthiques, morales et spirituelles, sont en voie de déliquescence si rien n’est fait. C’est aussi pour cette raison que le gouvernement doit prendre les dispositions pour réinstaurer, à compter de la rentrée 2011-2012, l’enseignement de l’instruction civique et de la morale dans les programmes d’enseignement maternel et primaire en relation avec le Conseil National de l’Education.

D’importants efforts sont désormais consentis par le Chef de l’Etat et son Gouvernement, on le voit et ce n’est plus un doute pour améliorer les conditions de vie et de travail des gabonais. Ces efforts ne seront poursuivis que si ensemble nous travaillons pour produire la richesse et partager la prospérité qui en résulterait.

Vous l'aurez compris, notre pays est entré dans une ère de changement marquée par plus de transparence et plus d'efficacité.

 Cette plus grande efficacité n'est pas seulement financière; elle touche également à une meilleure allocation des fonds disponibles vers nos priorités collectives.

Pour cela, le capital humain est absolument indispensable à la conduite et au succès du Gabon Emergent. Il nous faut donc nous spécialiser et développer une réelle expertise gabonaise dans les secteurs porteurs.

 C'est une des raisons qui ont poussé le Chef de l’Etat à demander une refonte complète de la gouvernance de notre système éducatif. Au-delà de la promotion du mérite et sa contrepartie, l'éradication des arrangements douteux, il souhaite inciter les jeunes Gabonais à ouvrir les yeux sur les opportunités qui s'ouvrent à nous.

 A la jeunesse gabonaise le Président de la République dit  le pays a besoin de nous.

Le Gabon ne peut se développer sans les compétences de la jeunesse, notre énergie et notre enthousiasme. Notre pays a des atouts exceptionnels : sa biodiversité, son environnement, sa situation géographique, ses ressources naturelles et minières. Nous devons traduire ces atouts en compétitivité, en croissance, en prospérité partagée.

 Le Chef de l’Etat souhaite que les Gabonais soient pionniers en ces divers domaines où nos atouts sont réels et que nos universités nous permettent de développer des compétences qui serviront à bâtir notre pays, tout en nous ouvrant les portes du monde entier.

 A travers l'éducation de notre jeunesse, c'est non seulement la cohésion sociale que nous consolidons, mais aussi la construction des capacités de notre pays à faire face à la compétition dans un monde de plus en plus complexe et exigeant.

Dans ce contexte, l'État, tout comme le citoyen, a des obligations de résultats. Le Président de la République a instruit le gouvernement de mettre en place dès la rentrée prochaine, les mesures nécessaires et indispensables pour que, désormais, une année académique au Gabon ne soit plus perturbée ou annulée à cause de dysfonctionnements anormaux, tels que le défaut de paiement des droits à la prime des enseignants, de paiement de la bourse aux étudiants ou de non-respect des promesses d'intégration des enseignants. On sent-là, la volonté d’un chef qui se veut au service de sa population avec détermination et efficience.

 Concernant l'Agence Nationale des Bourses, des mesures significatives ont été prises par le Président de la République. Pour lui, Envoyer des étudiants à l'étranger et les laisser sous le seuil de pauvreté est tout simplement inacceptable. C'est pourquoi il décide d’entamer la régularisation progressive de cette situation en procédant notamment à l'augmentation du montant de la bourse d'études de 10% pour les étudiants à l'étranger dès cette rentrée scolaire 2011/2012. Dans les trois années à venir cette situation devrait être complétement résorbée.

 De même pour le Président de la République, faire ses études au Gabon ne doit plus être considéré comme une punition ou une injustice. Le taux des bourses sera immédiatement revalorisé de 25% pour les étudiants inscrits localement. Il s'agit aussi de la création de la bourse du mérite car la promotion du mérite et le maintien de l'excellence ne sont pas incompatibles avec la solidarité nationale. Toutes ces mesures sont financées par les économies engrangées par l'audit et le toilettage des fichiers des bourses et stages.

 L'ensemble de ces réformes et de ces chantiers que le Gouvernement a lancé et qui sont illustrés à travers quelques exemples et secteurs phares, sont comme le Président de la République  l’a dit, les fondements de la compétitivité sur lesquels reposent les piliers de la croissance et de notre prospérité partagée.

Réformer prend du temps,  mais c'est le temps que prend toute construction solide, durable, structurée et structurante.

Ainsi et avant tout, que chacune et chacun de nous se sentent concernés par le développement de notre pays et y participent ; c'est pour cela que le Chef de l’Etat parle d'engagement, de motivation et de volonté, car le développement ne se décrète pas en théorie.

Les réformes qu’il entreprend, les projets dans lesquels il s’investit sont là pour nous rassurer : si chacun de nous travaille et cultive le goût de l'effort, nous bénéficierons tous ensemble des fruits de notre labeur dans une action à la fois lisible et visible.

Cela passe par des réformes nationales indispensables, par des infrastructures nécessaires mais aussi et surtout par le capital humain, sans lequel les ambitions et projets les plus nobles et justifiés sont vouées à la stagnation, si ce n'est à l'échec.

Toutes et tous, nous devons nous impliquer et participer à la construction d'un avenir radieux qui aura un impact direct sur la vie et le quotidien de tous aujourd'hui et des jeunes générations demain.

Les réformes entreprises le sont pour nous, Gabonaises et Gabonais, et non pas pour les réformes elles-mêmes.

Elles le sont pour que chacun d'entre nous ait plus d'opportunités et puisse vivre réellement en confiance, une confiance au présent et en l'avenir.

En nous mobilisant dans l'effort, nous pouvons être rassurés que notre travail collectif portera ses fruits.

La construction et l'émergence d'un pays, à l'instar d'une maison, d'une usine, d'une école, d'un hôpital, d'une autoroute, d'un pont ou d'un immeuble, prend nécessairement du temps et peut emprunter des chemins non linéaires.

Ce qui importe comprenons-le, c'est la réalisation des projets dans des délais et coûts raisonnables avec les standards de qualité requis et le respect des règles de l'art.

  

C’est donc dire que la vision doit jouer un rôle important dans la culture organisationnelle car elle motive les individus et facilite le recrutement de personnes talentueuses. Elle continue d’influencer la structure organisationnelle en permettant de créer et de renforcer une nouvelle culture d’entreprise, mieux adaptée aux conditions environnementale actuelles.

Seuls le courage, la discipline, et le niveau spirituel de tous nous permettrons de relever les défis auxquels le pays tout entier est engagé.

 

 Le Délégué Fédéral UJPDG/Chine

Stéphano Zico ETOUGHE FAM’ELLA

Doctorant en Economiques et politiques

De gestion des ressources naturelles et de l’environnement

Tianjin University.

 

 

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