Forum de la Jeunesse: De la Concertation Républicaine au Réalisme Politique

Publié le par pdgchine.over-blog.org

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Dans le cadre du Forum de la Jeunesse initié par le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, le Délégué Fédéral de l'UJPDG CHINE et par ailleurs Porte-Parole du Bureau Fédéral, le Camarade ETOUGHE FAM ELLA Zico Stéphano, élabore un procédé scientifique qui débat des forces d'inertie auxquelles sont confrontées la Jeunesse Gabonaise, non sans proposer des mesures palliatives et draconiennes qui permettraient l'éclosion réelle socio-économique de cette Jeunesse qui n'attend que ''produire et servir'' et ce, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement ainsi qu'aux Prescriptions Developpementalistes de l'Emergence

Doctorant en Techniques Economiques á Tianjin University of Management and Economics, le Délégué Fédéral de l'UJPDG CHINE, dans un ton circonspect, se veut etre l'avocassier d'une Jeunesse avec qui il veut travailler en ''bonne intelligence stratégique'' afin de rendre le CONCEPT DU PDG DURABLE une réalité. Sa réflexion appelle á la conscience patriotique des Décideurs de l'Autorité de l'Etat qui, dans leurs plans d'actions gouvernementales, devraient perpétuellement penser au devenir des Générations Futures, car dit-on, il est un Gabon Emergent celui où les Décideurs d'Etat font du bien-être sociétal une valeur cardinale. Diriger c'est prévoir

Nous vous recommendons vivement de lire cet argumentaire qui rentre dans le régistre des Propositions et Réflexions de la Fédération PDG Chine eu égard au Forum de la Jeunesse.

 

                  Forum de la Jeunesse: De la Concertation Républicaine au Réalisme Politique

Assurer une éducation primaire pour tous est la clé pour révéler le potentiel de toutes les sociétés. L’éducation permet aux gens de prendre soin d’eux-mêmes et de leur famille, de contrôler leur futur, et le plus important, de les extirper de la pauvreté.

La pauvreté affecte les jeunes de manière percutante et personnelle. Une jeune fille Gabonaise, par exemple, vivant dans l’extrême pauvreté, ne peut pas aller à l’école parce qu’elle doit aller chercher de l’eau pour sa famille, suivez mon regard. Pour cette fille, la pauvreté touche tous les besoins; même si l’eau était disponible, sa famille, composée de 6 personnes par exemple, n’aurait pas les 5 dollars mensuels nécessaires pour lui payer ses frais scolaires. De plus, si sa famille pouvait se le permettre, elle aurait seulement la possibilité d’atteindre le cinquième degré.

Les jeunes gabonais vivant dans la pauvreté n’ont pas l’accès aux opportunités de croissance économique. Le chômage des jeunes pourra être longuement discuté dans le chapitre de cette analyse. Mais il est à souligner que les effets de la « pauvreté d’opportunités » se font ressentir dans plusieurs secteurs tels que la santé, l’éducation, le logement et la sécurité personnelle.

La pauvreté menace la stabilité sociale jusqu’à mener aux mouvements d’humeur que nous connaissons. Les jeunes des zones en conflit (arrondissements, quartiers, villages…) sont les plus touchés par la pauvreté et les moins sujets au manque d’accès à l’école, à un travail décent ou à des services publics.

La rencontre Républicaine d’avec la jeunesse gabonaise que tient à initier le Chef de l’Etat dans ce sens le détaillera, beaucoup de choses sont nécessaires pour éradiquer l’extrême pauvreté et la faim: plus de données classées par catégories sur les jeunes et la pauvreté, l’implication des jeunes dans la conception et la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté, un engagement à aborder les divers besoins des jeunes dans les régions rurales et urbaines, et un leadership de jeunes dans la lutte contre l’escroquerie et la corruption.

Lors du rassemblement des chefs d’État et de gouvernements le 8 septembre 2000, à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, il avait été examiné les nombreuses résolutions et déclarations faites aux niveaux international, continental et régional. J’ai pu constater, que la majorité d’entre elles ont été centrées sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que tout le monde connaît aujourd’hui, qui étaient au cœur de la Déclaration du Millénaire de l’ONU. Pendant le Sommet, ils s’étaient convenus de « ne ménager aucun effort pour libérer leurs semblables – hommes, femmes et enfants – des conditions abjectes et déshumanisantes de l’extrême pauvreté ». Ils s’étaient engagés à « faire du droit au développement une réalité pour tous et à mettre l’humanité entière à l’abri du besoin ».


La Déclaration du Millénaire présente, dans un cadre d’action commun, des questions qui nécessitent l’action des gouvernements, du secteur privé et de la société civile. Elle préconise des moyens pour mobiliser les ressources et établit des mesures concrètes pour évaluer les progrès accomplis par les États Membres par le biais d’une série d’objectifs interdépendants associant la paix, le développement, la gouvernance, la sécurité humaine et les droits de l’homme. Les OMD couvrent tous les aspects des objectifs du développement, notamment que :

• le développement économique fait partie intégrante du développement humain;
• la paix et la stabilité sont des conditions préalables;
• la bonne gouvernance est essentielle au développement humain;
• les droits de l’homme, l’égalité et l’équité sont des conditions fondamentales au développement humain;
• les OMD représentent les défis les plus importants auxquels la jeunesse gabonaise est confrontée pour son développement.

La politique de développement doit donner la priorité à la croissance des zones rurales, qui ont des taux de jeunes chômeurs élevés et peu d’infrastructures publiques, en engageant les jeunes dans la création des services et de l’infrastructure nécessaires.

Le gouvernement doit soutenir les tentatives des jeunes de créer des micro-entreprises agricoles et investir dans les technologies agricoles qui accroissent la production.

Dans la plupart des villes du pays, l’incidence de la pauvreté est plus forte dans les communautés rurales, géographiquement reculées. Ce sont des régions souvent caractérisées par la pauvreté d’opportunités d’emploi stable, d’éducation égalitaire, d’ infrastructures (par exemple les routes allant des fermes aux marchés, les installations post-moissons, les systèmes d’irrigation, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’asymétrie de l’information sur les opportunités existantes) et de filets de sécurité sociale avec un influx de produits agricoles étrangers dues à la libéralisation économique assise sur la rétention de l’information.

Le gouvernement doit promulguer des lois qui encouragent la création de projets communautaires intégrant la jeunesse urbaine défavorisée, soutenir les initiatives entrepreneuriales actuelles menées par des jeunes dans les communautés urbaines, ainsi que le travail de UN-HABITAT en matière de développement des bidonvilles.

Le gouvernement dans sa mise en music de la politique de l’Emergence, doit redoubler d’efforts pour inculquer aux jeunes des communautés urbaines surtout, des mœurs sexuelles et des pratiques reproductrices responsables, comme mesure d’ordre public pour gérer efficacement la croissance démographique sans sources d’entretien pour les besoins d’éducation.

“ Conformément à son mandat, et afin de travailler à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, Mais surtout dans l’optique du Gabon Emergent, le gouvernement doit s’engagé à développer, soutenir et promouvoir les initiatives qui contribuent positivement à:

• Intégrer la question de la jeunesse en tant que question transversale dans la mise en œuvre des programmes visant à réduire l’exode rurale,

• Initier et encourager la collaboration entre agences, ainsi que les partenariats avec des organisations de jeunes, comme véhicule pour l’information et la participation des jeunes,

• Intégrer les inquiétudes des jeunes au niveau national pour avoir une meilleure compréhension au niveau international (jeunesse gabonaise de l’étranger) des problèmes urgents des jeunes,

• Encourager la participation des jeunes dans le travail d’un homme-un objectif de sorte que les points de vue des jeunes et leurs contributions soient estimés,

• Reconnaître les diversités parmi les jeunes et à prendre en compte leurs points de vue,

• Fournir aux jeunes des ressources et des facilités informatives plus disponibles en matière d’emploi, de santé, de prévention criminelle, de gouvernance et de droits et responsabilités des jeunes.

Au niveau national, le défi consiste à solliciter l’engagement des leaders politiques et des responsables de haut niveau, ainsi qu’à mobiliser la société civile, les communautés, le public et les médias de sorte à ne pas sacraliser la jeunesse. En tant que partenaires, toutes les parties prenantes devraient travailler étroitement pour s’assurer qu’au niveau national les politiques sont adaptées aux conditions spécifiques du Gabon et de sa jeunesse.

Le manque d’une planification intégrée pour minimiser la perte des ressources rares peut-être également un défi dans la réalisation de la politique de l’Emergence. Rien ou presque n’est fait pour stimuler le retour de la jeunesse gabonaise de l’étranger vers le Gabon avec pour point d’orgue, sa contribution pour le développement du pays au regard des connaissances acquises de l’étranger. Ce qui pose encore très fortement la problématique de la fuite des cerveaux. Le taux de chômage étant encore supérieur à la moyenne sinon du ‘’juste milieu de Confucius’’.  Le défi le plus important est la mobilisation des ressources du développement.

 En ce qui concerne l’initiative du Président de la République consistant à mettre en place un cadre conjoint de réflexion pour l’égrenage des problèmes de la jeunesse gabonaise par elle-même est une opportunité dont devrait se saisir les jeunes. Car cette rencontre devrait fournir une aide majeur aux jeunes qui aura là, l’opportunité de s’exprimer mais surtout de présenter devant le chef de l’Etat ses désidératas. Aussi, même quand les ressources financières sont disponibles, le Gabon, fait face à un autre défi – le manque de ressources et de capacités humaines pour formuler les programmes adéquats, pour mettre en œuvre les programmes et les projets et assurer leur suivi.

Cette situation est encore aggravée par le VIH/sida, maladie dévastatrice qui frappe de plein fouet la jeunesse gabonaise. Non seulement la pandémie sape la plupart des efforts gouvernementaux de développement mais elle le prive aussi des ressources humaines dont il a besoin pour nous développer, en particulier les jeunes et la population active. Sur le plan national, nous connaissons des défis liés à des conditions économiques défavorables Mais malgré tous ces défis, je suis confiant qu’avec des engagements plus grands et des efforts plus soutenus comme l’initie le Chef de l’Etat, nous sortirons victorieux et réaliserons la plupart des OMD, voire tous les OMD dans un délai de temps relativement court.

Convaincu que la politique de la chaise vide est plus nocive que salutaire, la jeunesse  veut être présente dans les instances de l'Etat pour mieux jouer son désormais rôle d’acteur dans le processus de développement du Gabon. De plus sa présence physique sur la scène politico-administrative, devrait permettre de mieux négocier ses orientations. D’où nous saluons l’initiative du chef de l’Etat dans sa vision-performance.

La Fédération PDG/Chine se veut être une fenêtre ouverte sur les chantiers de l’Emergence tout en refusant d’être prisonnière de la politique politicienne au sens de Prescott. Cette démarche ambitionne de devenir par ailleurs, un espace de réflexion et d’échange, au sein duquel se construisent des passerelles entre ces membres et les autorités. Dans cette perspective, la Fédération ici désir être le confluent intellectuel, ou viennent s’entremêler de nouvelles pensées, de nouvelles réflexions, de nouvelles approches qui traitent en toute liberté, en toute indépendance mais avec un grand sens de l’éthique scientifique, des questions politiques et de gestion sociale, d’une grande importance pour la société Gabonaise de chine de manière particulière, sans pour autant exclure les autres sociétés.

A cet effet, la fédération se fixe pour ligne de conduite de promouvoir la circulation de la connaissance non seulement entre ses membres mais aussi entre eux et les autres Fédérations, voir ceux du Parti Communiste chinois comme c’est déjà le cas.

Dans ce contexte, elle encourage tous ceux dont les pensées seront d’un recel apport scientifique et politique par leur pertinence et leur approche. Sa ligne de conduite est, en outre, d’encourager les jeunes Gabonais de chine, en leur ouvrant de nouveaux horizon et en leur offrant un espace adéquat d’apprentissage et d’innovativité. Faciliter l’Emergence d’une nouvelle génération de dirigeants et de politiciens est le sacerdoce de cette fédération.

Afin d’atteindre de telles finalités, en toute éthique et équité, la réflexion et la critique saine sont admises tant dans le bureau Fédéral, les organes jouxtant symbiotiques que dans la population. Tel est le principe même de la démocratie participative qui tient compte de la loi de juin 1991 relative à la création des partis politiques et associations dans la création de la 3e République en France dont Jules Ferri et Alfred Naquet sont les initiateurs.

Au demeurant, les jeunes font partie intégrante des questions de l’extrême pauvreté et de la faim au Gabon. Ils peuvent aider en fournissant des idées nouvelles lors de la création de politiques de développement, en tant que promoteurs du développement rural et en tant qu’éducateurs pour d’autres jeunes combattant la corruption et développant des initiatives entrepreneuriales sociales et environnementales. Les jeunes attendent l’occasion de servir d’atout pour aider le Gabon à  sortir de la pauvreté, en créant les fondements pour une croissance et une prospérité durable. Les décideurs et les spécialistes du développement doivent effectuer un sérieux changement dans la manière qu’ils ont d’aborder la réduction de la pauvreté et engager pleinement les jeunes afin d’éviter la perpétuation de la pauvreté et de la faim dans les villages et villes et le fort taux d’exode rural. Barack Obama...dont le discours '' historique'' d'Accra (Ghana)...mentionnait : «  personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption ». Ces propos demeurent actuels et s’adressent aux gouvernants et gouvernés afin que chacun joue sa partition. Ce n’est pas de la prestidigitation, c’est plutôt là une stratégie consumériste.

Le Délégué Fédéral UJPDG CHINE.

Stéphano Zico ETOUGHE FAM’ELLA

Doctorant en Techniques Economiques et de Management des Stratégies Environnementales.

Tianjin University School of Management and Economics,

 

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