Le Gabon vise au moins 5,5% de taux croissance économique en 2011

Publié le par pdgchine.over-blog.org

Le Gabon est passé en 2010 d'un taux de croissance de -2% à 5,5%, et entend atteindre cette année au moins le même chiffre, a affirmé jeudi son président Ali Bongo Ondimba, en annonçant des projets et nouveaux investissements pour les infrastructures dans le pays.

 

"Nous avons eu l'année 2010 une bonne année, puisque passant de moins de 2% de taux de croissance à plus de 5,5%", ce qui, "en un an est une indication importante que les Gabonais se sont remis au travail", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'un Conseil des ministres délocalisé à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga (sud-ouest).

 

"Pour cette année, nous voulons poursuivre cette croissance - déjà ambitionner les mêmes taux - et essayer d'aller beaucoup plus loin. Mais ça donne déjà une impression sur ce qui a commencé à être accompli, c'est pour dire que nous progressons assez rapidement", a affirmé M. Bongo, qui a été élu fin août 2009 et a pris ses fonctions en octobre 2009.

 

En quinze mois, "nous avons enregistré un certain nombre de succès dans la politique d'investissement direct étranger (IDE)", a-t-il assuré, en ajoutant: "Nous avons pu signer pour entre 3 et 4 milliards de dollars (entre 2,2 et 3 millions d'euros) d'IDE pour notre pays, et nous sommes déjà en pourparlers pour d'autres investissements à venir".

 

"Nous allons poursuivre cette politique d'investissements importants dans le secteur des infrastructures" par l'Etat gabonais et par les investisseurs étrangers, a-t-il dit.

 

Il a évoqué plusieurs projets, dont celui de la construction à Mayumba, ville côtière au sud de Tchibanga, d'un port destiné à être "la véritable porte de sortie des productions et des ressources nationales du Sud-Gabon. Il s'agit d'un second corridor de développement prometteur après celui du Transgabonais".

 

Le Transgabonais est l'unique chemin de fer du pays reliant Libreville à Franceville (sud-est), et qui permet l'exportation des plus importantes sources de revenus du pays après le pétrole jusqu'à récemment: le bois et surtout le manganèse.

 

Ali Bongo a par ailleurs annoncé la décision de l'Etat de créer "une compagnie nationale des Mines afin de se doter d'outils de développement (...) dans ce secteur à fort potentiel", sans préciser de calendrier.

 

La présidence gabonaise a annoncé des négociations entre l'Etat gabonais et la société SFM Africa (Sustainable Forestry Management Africa, enregistrée à Maurice et en Afrique du Sud, spécialisée dans l'économie verte).

 

Ces discussions concernent "un programme de développement des ressources forestières" dans la zone de Mayumba "reposant sur une meilleure gestion du patrimoine forestier, la création d'infrastructures industrielles et de sites en matière touristique et d'écotourisme".

 

Le projet, qui devrait permettre de créer 8.000 emplois prévoit la création de "lodges" de luxe dans plusieurs des 13 parcs du pays en collaboration avec l'agence nationale chargée de leur gestion, ainsi qu'une unité de transformation de bois.

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